Monter une conserverie artisanale : ce qu’il faut savoir pour réussir votre projet

Depuis la crise sanitaire, le marché de la conserverie artisanale évolue. La demande des clients de produits locaux et artisanaux est croissante. Mais se lancer pour créer sa propre conserverie n’est pas chose facile. Vous trouverez dans cet article de nombreuses informations sur la création de ce type d’entreprise. Vous y découvrirez aussi les nombreux points de réflexion pour que votre lancement se déroule sans encombre.

Le projet de création d’entreprise

Votre projet de création de conserverie artisanale est amené à vous faire réfléchir au positionnement de votre entreprise.

• Quel type de clientèle visez-vous ? Le client local ? Le client international ?
• Que souhaitez-vous pour votre marque ? Une marque artisanale de produits locaux ? Une marque bio de luxe ?
• Quel niveau de qualité exigez-vous pour vos produits ? Quel packaging ? Et quel niveau de prix associé ?
• Quels distributeurs privilégiez-vous pour vos produits ? Votre site de vente en ligne ? Une boutique bio ? Un atelier de plats cuisinés ?
• Quel canal utiliserez-vous pour faire connaître vos conserves ?

En outre, la création d’une entreprise nécessite de réfléchir à la mise en place :

• de son financement ;
• de locaux ;
• de l’acquisition de l’équipement (autoclaves).

Le choix des produits, du matériel et des locaux de la conserverie artisanale

Vous avez le choix de vendre, par exemple, des conserves de thon blanc à l’huile d’olive, de légumes ou de rillettes de poisson bio. Encore faut-il que votre projet de conserverie artisanale définisse précisément une gamme de produits cohérente.

Au-delà de l’organisation de la production et de la fabrication des conserves, vous devrez effectuer le choix :

• de l’implantation des locaux de production ;
• du matériel dédié à votre activité ;
• des matières premières et des contenants.

L’implantation des locaux de la conserverie artisanale

Les locaux de votre conserverie artisanale doivent être situés à proximité de la zone de production des matières premières. Ceci pour éviter des coûts de traitement supplémentaire pour l’acheminement routier des produits. Par exemple, si vous souhaitez fabriquer des conserves de plats cuisinés de filets de poisson à la bretonne, il n’est pas judicieux d’implanter votre atelier de production en Auvergne.

Le choix de la gamme du matériel de production

Une réflexion doit être menée sur le Il est en effet indispensable d’investir dans du matériel de qualité pour la fabrication des conserves alimentaires. À ce titre, notre stérilisateur de bocaux professionnel peut s’avérer un choix judicieux selon votre projet de conserves.

Le choix des produits, matières premières et contenants

Pour des légumes comme des sardines issues d’une pêche équitable, le choix de la gamme de production conditionne celui de vos matières premières. Il convient de garder à l’esprit que vous aurez la responsabilité de créer les recettes des produits. Vous aurez aussi le choix des ingrédients pour ces recettes.

Les aspects réglementaires liés à la création d’une conserverie artisanale

La réglementation des conserveries obéit à un certain nombre de contraintes sanitaires. Par ailleurs, l’obtention d’un agrément sanitaire est nécessaire pour les producteurs de conserves qui souhaitent transformer des produits d’origine animale afin d’en revendre à d’autres professionnels.

Examinons la liste des formations, nécessaires ou obligatoires, pour créer votre conserverie artisanale.

La formation à la création et à la gestion d’entreprise

Même si elle n’est pas obligatoire, la formation à la création d’entreprise est fortement recommandée pour assurer la pérennité de votre projet.

La fabrication des produits cuisinés et la mise en œuvre d’un autoclave

Le processus d’appertisation nécessite un apprentissage pour en maîtriser la technique. Une formation « Conduire une activité de conserverie » est proposée par le CTCPA (Centre technique de la conservation des produits agricoles). Elle est particulièrement adaptée pour se former au métier de conserveur. Il s’agit d’un métier à part entière, avec des formations spécifiques et de nombreux débouchés. En plus de cette formation, il est nécessaire d’obtenir l’habilitation à la conduite d’autoclave, obligatoire d’après l’arrêté du 20/11/2017.

La formation HACCP (sécurité du produit alimentaire)

L’acronyme anglo-saxon HACCP signifie « hazard analysis critical control point« . Cela peut se traduire en français par « analyse des dangers et maîtrise des points critiques ». Le règlement 852/2004 décrit les exigences relatives à la formation HACCP et aux principes d’hygiène alimentaire. Les futurs conserveurs doivent connaître le principe de fabrication des conserves et les différents traitements thermiques.

Le projet de conserverie artisanale et ses aspects commerciaux

Avant même la mise en place de la conserverie, il faut veiller à prévoir un bon étiquetage des produits. Ceux-ci doivent comporter les mentions obligatoires adéquates.

Le choix du mode de vente doit également être mûrement réfléchi : vente directe en présentiel ou en ligne, vente à des distributeurs, etc. Il existe d’autres modes de distribution qui peuvent convenir à vos souhaits commerciaux.

Votre projet de conserverie artisanale est dans les starting-blocks ? Vous êtes prêt à vous lancer ? N’hésitez pas à contacter Steritech pour toute question technique. Nous pouvons vous accompagner dans l’utilisation de notre gamme d’autoclaves et de stérilisateurs.